Le transport routier collectif de voyageurs, n’a jamais été autant en vogue. Centres villes congestionnés, voitures de plus en plus onéreuses… Une nouvelle réflexion s’engage sur les déplacements de demain. Et si vous participiez au mouvement, au volant d’un gros engin ?
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Plusieurs métiers en un…
Par conducteur transport en commun, on distingue en fait deux choses :
- Le chauffeur de bus : Ce dernier ne sort pas des grandes agglomérations et effectue régulièrement les mêmes tournées, selon roulements. Courts trajets effectués à bord de véhicules conçus pour transporter plus de passagers debout, qu’assis
- Le chauffeur de car : Il réalise des trajets interurbains au volant d’un véhicule plus confortable, disposant de soutes pour les bagages des passagers. Les missions sont extrêmement variées, allant du ramassage scolaire aux séjours touristiques à l’étranger, en passant par les lignes régulières
Une polyvalence incomparable
Qu’il circule en ville ou sur autoroute, le conducteur transport en commun doit reconnaître au préalable son trajet.
Encaisser les passagers et, de manière plus générale, s’assurer que tout le monde à bord soit bien en règle. Desservir les arrêts inscrits sur la feuille de route à l’horaire prévu, sans oublier les correspondances éventuelles.
Enfin le chauffeur consciencieux n’omettra pas de prévenir sans délai son exploitation, afin de signaler tout incident de bord, détournement imprévu, embouteillage important, souci mécanique…
Des qualités exigeantes
Le chauffeur se doit de rester calme et imperturbable en toutes circonstances, en n’oubliant pas qu’il reste seul maître à bord. Ce qui implique de gérer les comportements potentiellement agressifs.
Observation de l’environnement et anticipation du comportement des autres usagers, sont autant de points clé.
Patience, adaptabilité… le professionnel de la route doit être capable de créer un lien, mettre en place une ambiance conviviale quel que soit son public.
Au-delà on attend de lui, en tant que premier représentant de l’entreprise, une attitude commerciale, à même de fidéliser ses passagers.
Où sont les femmes ?
L’époque « gros bras » sauce routier, est définitivement révolue. La technologie a évolué.
Les femmes représentent en France, au début des années 2020, plus de 15% des effectifs du personnel de conduite transport en commun.
Cette main-d’œuvre est appréciée pour ses qualités relationnelles, notamment envers les enfants, plus généralement son côté soigneux. Ce qui est intéressant lorsqu’on conduit des véhicules à l’entretien, tant esthétique que mécanique, parfois contraignant !
Eau et huile, pour que tout baigne
Si les véhicules contemporains ont des intervalles de maintenance espacés, fortement réduits, par rapport à ceux d’autrefois, certaines opérations sont encore indispensables.
Les compétences mécaniques, même modestes, sont toujours appréciées.
A tous, il est demandé de veiller particulièrement aux niveaux d’huile moteur et liquide de refroidissement. Ainsi que faire périodiquement le plein du véhicule, sans atteindre la réserve… Ces considérations valent surtout pour l’interurbain car, sur certains grands réseaux de ville, des remiseurs s’occupent spécialement de ces tâches.
Fées du logis bienvenues !
Quel que soit l’endroit, on se sent mieux dans un espace propre ! C’est évidemment le cas pour les véhicules.
Passer périodiquement la carrosserie aux rouleaux, nettoyer l’habitacle… aspect moins plaisant du métier et pourtant, incontournable. C’est l’élément que remarquent immédiatement les passagers, en-dehors de l’habileté du conducteur au volant…
Là encore les chauffeurs urbains, souvent dispensés de cette corvée, apparaissent privilégiés.
Après l’heure, c’est plus l’heure…
Les horaires de la profession sont, surtout en interurbain, extrêmement irréguliers, avec une forte amplitude. A tel point qu’on parle de « travail en coupures », ce qui peut être un obstacle lorsqu’on vit loin du dépôt.
Les entreprises tentent d’y remédier, en autorisant les salariés concernés à garder le véhicule chez eux, sous réserve de pouvoir stationner en toute sécurité.
Cette contrainte temporelle fait qu’on trouve plus de femmes en urbain, où la conduite est plus compatible à une vie de famille. Et, pour les mêmes raisons, en périurbain à temps partiel sur des circuits scolaires.
Côté rémunération en France, le taux horaire moyen tournait autour de 11 € bruts en 2020. Soit une base mensuelle de 1 550 €, avec cependant de fortes disparités concernant les primes.